http://pugoma.com/index.php/JMPHPR/issue/feedJournal of Medicine, Public Health and Policy Research2024-08-23T22:07:45+00:00Dr Olivier MUKUKUoliviermukuku@unigom.ac.cdOpen Journal Systemshttp://pugoma.com/index.php/JMPHPR/article/view/407Prévalence et facteurs associés à la survenue de l’échec thérapeutique de première ligne chez les personnes vivant avec le VIH au Sénégal : Etude observationnelle multicentrique sur 6878 patients2024-08-23T22:07:45+00:00Bruce S. Wembuluabruliawems@gmail.comDaye Kabruliawems@gmail.comOusmane K. Tshiabolabruliawems@gmail.comViviane MP. Cissebruliawems@gmail.comNdeye F. Ngombruliawems@gmail.comAhmadou Mboupbruliawems@gmail.comIbrahima Diaobruliawems@gmail.comAminata Massalybruliawems@gmail.comKalilou Diallobruliawems@gmail.comMouhamadou B. Diallobruliawems@gmail.comMoustapha Diopbruliawems@gmail.comPapa S. Babruliawems@gmail.comNoël M. Mangabruliawems@gmail.comZacharie K. Tsongobruliawems@gmail.comStanislas O. Wembonyamawembostanis@yahoo.frMoussa Seydibruliawems@gmail.com<p><strong><em>Introduction</em>.</strong> La résistance aux antirétroviraux est un problème mondial, plus marqué dans les pays à faibles revenus. Au Sénégal, 20% des patients sous ténofovir présentent des mutations de résistance dès 12 mois de traitement. L'accès limité aux tests génotypiques souligne l'importance de caractériser les échecs thérapeutiques afin d’améliorer leur prise en charge.</p> <p><strong><em>Matériel et Méthodes</em></strong>. Il s'agit d'une étude transversale multicentrique menée chez des personnes vivant avec le VIH (PvVIH) suivies dans sept cliniques VIH du Sénégal de 2013 à 2023. La prévalence de l’échec thérapeutique a été présentée sous forme de proportion encadrée par son intervalle de confiance à 95% (IC 95%), et les facteurs associés ont été recherchés à l’aide de la régression logistique.</p> <p><strong><em>Résultats</em>.</strong> : L’étude a inclus 6 878 PvVIH, 4 316 (62,8%) étaient de sexe féminin et 2 458 (35,7%) étaient suivies à Dakar. L'âge médian des participants était de 40 ans (Intervalle Interquartile (IIQ) : 30 - 50). A l’inclusion, 731 participants (10,6%) étaient classés au stade IV de l'OMS, avec un taux médian de CD4 de 223 cellules/mm³ (IIQ : 69 - 447). La prévalence de l’échec thérapeutique était de 3,6% (IC 95% : 3,1-4,1). En analyse multivariée, l’échec thérapeutique était associé à un âge <20 ans (odd ratio ajusté (ORa) 4,4; IC 95%: 1,1-14,4; p = 0,02), à l’appartenance aux cohortes de Dakar (ORa 2,1; IC 95%: 1,1-4,1; p = 0,03), à l’existence d’une infection opportuniste (ORa 13,2; IC 95%: 6,8-26,0; p < 0,001) et à l’initiation des ARV entre 2013 et 2016 (ORa 4,6; IC 95%: 1,9 - 13,8; p = 0,002).</p> <p><strong><em>Conclusion</em>.</strong> La prévalence de l’échec thérapeutique de première ligne est faible, mais elle est associée à un âge <20 ans, à l’appartenance aux cohortes de Dakar, à la présence de maladies opportunistes et à l’initiation du traitement avant 2016. La surveillance active des échecs, le renforcement de la stratégie "test and treat", et l’amélioration de l’accès aux tests génotypiques sont essentiels pour prévenir et optimiser la prise en charge des PvVIH au Sénégal.</p>2024-08-23T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés Journal of Medicine, Public Health and Policy Research 2024http://pugoma.com/index.php/JMPHPR/article/view/406Déterminants de la non observance au traitement antirétroviral chez les patients adultes suivis à l’unité de prise en charge du VIH/SIDA, de l’Hôpital Général de Référence de Mweso2024-08-08T22:51:37+00:00Droom K. Kighomawembostanis@yahoo.frAmos Kamunduwembostanis@yahoo.frClaude N. Mandrowembostanis@yahoo.frTrésor K. Mosomowembostanis@yahoo.frZacharie T. Kibendelwawembostanis@yahoo.frRichard Bitwewembostanis@yahoo.frStanis O. Wembonyamawembostanis@yahoo.fr<p><strong><em>Introduction</em>.</strong> Le traitement ARV est pour l’heure l’une des principales ripostes contre l’infection à VIH. Bien qu’il ne permette pas l’éradication du VIH, il transforme l’infection en une maladie chronique et doit être pris à vie. L’objectif de cette étude était d’identifier les facteurs associés à la non-observance au traitement antirétroviral chez les patients de 18 ans et plus infectés par le VIH à l’unité de prise en charge du VIH/SIDA de l’Hôpital général de référence de Mweso.</p> <p><strong><em>Matériel et Méthodes</em></strong>. Il s’agit d’une étude transversale analytique qui a été menée du 1<sup>er</sup> Janvier 2023 au 31 Août 2023 à l’hôpital général de référence de Mweso dans l’unité de prise en charge du VIH/SIDA et a portée sur 216 patients sous traitement ARV. Les dossiers ont été sélectionnés par échantillonnage aléatoire simple à partir de la base de sondage des PVVIH. L’analyse a été faite sur SPSS 26.</p> <p><strong><em>Résultats</em>.</strong> 43% des PVVIH prises en charge à l’unité de prise en charge de l’hôpital de Mweso n’observent pas leur traitement ; l’âge médian des enquêtés était de 33 ans (Intervalle Inter Quartile (IIQ) : 18 – 48 ans ; les PVVIH âgées de 25 – 34 ans et celles de sexe féminin étaient les plus représentés. En plus, celles vivant en couple sans emploi et sans niveau d’étude étaient plus nombreuses parmi les enquêtés ; de toutes les caractéristiques sociodémographiques étudiées, seul l’âge des patients était associé à la non observance du traitement ARV. Le principal outil utilisé par les enquêtés pour se souvenir de l’heure de la prise des ARV est l’alarme du téléphone (53%) suivi de la montre (24%) ; l’oubli (47%) était le motif de non prise d’ARV le plus évoqué par les enquêtés suivi du voyage (35%) ; les autres raisons(les occupations, le découragement, la stigmatisation) étaient évoqués a des proportions minimes (6%, 6%, 2%) ; La présence d’infections opportunistes (ORa : 96,7 ; IC 95% : 27,9- 34,4 ; p= 0,000), la présence des effets secondaires (ORa : 13,8 ; IC 95% : 4,7- 40 ; p= 0,000) et la non appartenance à un groupe de soutien aux PVVIH (ORa : 9,3 ; IC 95% : 2,6- 33,3 ; p=0,000) étaient les facteurs indépendamment a la non observance du TARV.</p> <p><strong><em>Conclusion</em>.</strong> Le niveau de non-observance aux TARV chez les PVVIH de l’unité de prise en charge du VIH/SIDA de l’hôpital de Mweso est élevé. L’appartenance à un groupe de soutien et le partage du statut sérologique avec un proche contribueront certainement à l’améliorer.</p>2024-08-08T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés Journal of Medicine, Public Health and Policy Research 2024http://pugoma.com/index.php/JMPHPR/article/view/405Prévalence et facteurs favorisant les infections nosocomiales dans la ville de Goma : cas de deux hôpitaux de référence CBCA-Virunga et Charité maternelle en République Démocratique du Congo2024-08-08T04:55:45+00:00Sylvain B. Cirhulwirewembostanis@yahoo.frAmos K. Kamunduwembostanis@yahoo.frPatricia L. Mishikawembostanis@yahoo.frRuffine N. Chirhalwirwawembostanis@yahoo.frBonaventure C. Cirhuzawembostanis@yahoo.frStanis O. Wembonyamawembostanis@yahoo.fr<p><strong><em>Introduction</em>.</strong> L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence et les facteurs favorisant les infections nosocomiales dans deux hôpitaux de référence de la ville de Goma (CBCA-Virunga et Charité maternelle).</p> <p><strong><em>Matériel et Méthodes</em></strong>. Nous avons mené une enquête épidémiologique prospective et analytique dans deux hôpitaux généraux de référence de la ville de Goma du 10 mars 2024 au 13 juillet 2024. L’étude a porté sur 850 cas considérés comme échantillon. Les sujets ont été sélectionnés par échantillonnage aléatoire simple dans le service de chirurgie, gynéco-obstétrique, Médecine interne, pédiatrie/ néonatologie et réanimation/ soins intensifs. Pour la récolte des données, un questionnaire précisant les caractéristiques sociodémographiques, les antécédents personnels et médicaux du patient, les éléments cliniques de la maladie et la prise en charge ont été remplis chez les patients hospitalisés plus de 48H. Nous avons aussi exploité les dossiers des malades sortis dans les deux mois précédant notre enquête. Pour nous faciliter la tâche, nous avons formé deux médecins stagiaires de dernière année d’études (4<sup>ème</sup> doctorat) par service, un médecin de service pour les superviser et un laborantin pour le prélèvement des échantillons d’analyse au laboratoire. Le diagnostic de certitude s’est basé sur la définition des cas et les paramètres biologiques issus des examens d’hémocultures et Cytobactériologiques des urines. Une analyse bi variée suivi d’un modèle de régression logistique des variables avec p<0,05 ont été réalisées pour apprécier les facteurs favorisant les infections nosocomiales dans ces hôpitaux.</p> <p><strong><em>Résultats</em>.</strong> Cette étude a identifié dans l’ensemble 136 patients répondant à la définition des cas d’infections nosocomiales et aux paramètres biologiques sur les 850 sujets enquêtes. Ils ont été répartis comme suit : à l’HGR CBCA Virunga sur 521 enquêtés, 89 sujets se sont révélés positifs aux IN, soit 17% et à l’HGR Charité maternelle, sur 329 enquêtés, 47 étaient positifs soit 14,2%. La prévalence globale était 16% (136/850). L’odds ratio de prévalence : RP =1,6 [IC à 95% : 1,4-8,9]<em>.</em> Les facteurs favorisants provenaient de deux origines : endogène (le malade lui-même) et exogène (le personnel soignant et les conditions d’hospitalisation du malade) [odds ratio ajusté =2,6 ; IC à 95% : 1,5-4,1].</p> <p><strong><em>Conclusion</em>.</strong> La prévalence des infections nosocomiales dans la Ville de Goma est élevée comme ailleurs dans d’autres hôpitaux de la RDC. Le respect des mesures d’hygiène surtout le lavage systématique des mains chez le malade, et les mesures de PCI chez le personnel soignant et l’amélioration des conditions d’hospitalisation du malade réduiraient significativement l’incidence de ces infections.</p>2024-08-08T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés Journal of Medicine, Public Health and Policy Research 2024http://pugoma.com/index.php/JMPHPR/article/view/403Aucun Analyse des facteurs liés à la performance de l’offre privée des soins de santé à Kinshasa : profil de l’entrepreneur, gouvernance et satisfaction de l’usager.2024-08-02T07:27:45+00:00joseph yengamatalidryengajoseph@gmail.com<h2>Nombreux chercheurs en santé s’intéressent actuellement à l’offre privée de soins car celle-ci constitue un moteur important dans l’amélioration des conditions de vie des pays en voie de développement. Le système de santé de la République démocratique du Congo ne peut s’en passer mais l’étendue de ses apports n’est pas encore largement définie. L’objectif de cette étude est d’analyser les facteurs qui interviennent dans la performance de l’offre privée et leur impact sur la satisfaction globale de l’usager de soins. Pour l’atteindre, le modèle des équations structurelles a été utilisé afin de mesurer les relations qui existent entre variables et cela à l’algorithme de moindres carrés partiels. Les résultats issus de l’estimation de ce modèle ont montré que le profil de l’entrepreneur, l’efficience au sein de l’établissement et la gouvernance réactive exercent un impact sur la satisfaction globale de l’usager et, qu’en plus, la satisfaction globale de l’usager est reflétée à travers l’accessibilité, le délai d’attente, l’interaction avec le prestataire et le confort de l’établissement de soins.</h2>(c) Tous droits réservés