http://pugoma.com/index.php/JMPHPR/issue/feed Journal of Medicine, Public Health and Policy Research 2024-04-11T19:55:52+00:00 Dr Olivier MUKUKU oliviermukuku@unigom.ac.cd Open Journal Systems http://pugoma.com/index.php/JMPHPR/article/view/345 Analyse des connaissances et des pratiques d’auto-examen des seins par les femmes dans la zone de santé Kamalondo à Lubumbashi 2024-04-11T19:55:52+00:00 Michel Ntanga michelntanga@gmail.com Janvier M. Tawi witajtm@gmail.com Jean M. Ngoyi michelntanga@gmail.com Aline K. Ngomb michelntanga@gmail.com Wiltord N. Tchomba michelntanga@gmail.com Charles Misolo michelntanga@gmail.com Joséphine K. Bishimba michelntanga@gmail.com Cham Lubamba michelntanga@gmail.com <p><strong><em>Introduction</em>.</strong> L'autopalpation mammaire rend les femmes plus conscientes de la santé de leurs seins, permettant un dépistage précoce des affections mammaires. L’objectif de cette étude était d’évaluer les connaissances et la pratique de l'auto-examen des seins (AES) chez la femme en âge de procréer dans la zone de santé Kamalondo à Lubumbashi.</p> <p><strong><em>Matériel et Méthodes</em></strong>. Il s’agit d’une étude transversale analytique à base communautaire auprès de 390 femmes en âge de procréer recrutées dans la Zone de santé Kamalondo de Mars à Mai 2023.</p> <p><strong><em>Résultats</em>.</strong> La moyenne d’âge était de 27,37±7,68 ans (extrêmes : 20 et 51 ans) ; 83,85% des femmes étaient chrétiennes&nbsp;et 16,15% musulmanes&nbsp;; 52,31% des femmes étaient célibataires et 45,38% avaient un niveau d’étude secondaire. La pratique de l’AES était liée à la connaissance de cet examen (OR=372,10 [49,09−2820,21]&nbsp;; p=0,000) et à un niveau d’étude supérieur (OR=3,69 [1,72-7,91]&nbsp;; p=0,0006). Les résultats indiquent que 15,9% des femmes connaissaient l’AES et parmi eux&nbsp;; 1,03% le pratiquaient correctement&nbsp;alors que 7,69% pratiquaient l’AES sans suivre aucune procédure. Un grand nombre de femmes (91,28%) n’avaient aucune idée sur l’AES. Les moyens connus pour le dépistage du cancer des seins étaient notamment la mammographie (25,90%), l’examen clinique (10%) et l’IRM (1,79%). Perçue comme de la masturbation par 21,54% des femmes enquêtées, le manque de sensibilisation était la raison majeure qui les empêchent la pratique de l’AES selon 38,21% des enquêtées.</p> <p><strong><em>Conclusion</em>.</strong> Le niveau des connaissances et la pratique de l’AES sont faibles au sein de la population des femmes en âge de procréer à Lubumbashi. Les professionnels de la santé ainsi que les médias locaux peuvent jouer un rôle déterminant de promotion de l'AES pour lutter contre le cancer du sein dans la communauté.</p> 2024-04-11T00:00:00+00:00 (c) Tous droits réservés Journal of Medicine, Public Health and Policy Research 2024 http://pugoma.com/index.php/JMPHPR/article/view/344 Etat des lieux des structures sanitaires étatiques et privées dans la résilience post conflit : Cas des zones de santé de Bunyakiri et de Kalehe en province du Sud-Kivu 2024-03-06T19:59:01+00:00 Jacques M. Bitongwa bitongwajacque@gmail.com Raphael B. Elias bitongwajacque@gmail.com Patricia L. Mishika bitongwajacque@gmail.com Amos K. Kamundu bitongwajacque@gmail.com Sylvain M. Munyanga bitongwajacque@gmail.com Théophile B. Kabesha bitongwajacque@gmail.com Zacharie K. Tsongo bitongwajacque@gmail.com Stanis O. Wembonyama wembostanis@yahoo.fr <p><strong><em>Introduction</em>:</strong> La province du Sud-Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) est marquée par une situation d’insécurité&nbsp; et&nbsp; divers conflits depuis 1996 ; Dès cette année, les Formation Sanitaires (FOSA) vivent les calvaires, des chocs et des destructions à cause des exactions que les imposent&nbsp; les groupes armés et autres forces étrangères. Pendant cette même période, une première formation sanitaire connut un choc profond à travers l’attaque de l’Hôpital Général de Réérence (HGR) de Lemera en territoire d’Uvira et les dernières attaques en 2021 dans deux structures de santé en territoire de Kalehe dont l’hôpital rural de Tchigoma et le Centre de Santé de Tchigoma dans la Zone de Santé (ZS) de Bunyakiri.</p> <p><strong><em>Matériel et Méthodes</em></strong>: Des enquêtes transversales au niveau des 69 structures sanitaires intégrées dans la pyramide sanitaire ont été menées. Un questionnaire structuré qualitatif et quantitatif collectant les informations d’état des lieux des FOSA était utilisé; une revue documentaire par l’exploitation des différents documents de Ressources Humaines (RH) et enfin l’exploitation des données saisies dans le Système d’Information Sanitaire(SNIS) sur la plateforme nationale DHIS2 de la RDC.</p> <p><strong><em>Résultats</em>.</strong> Les résultats montrent que les hommes dans les RH sont majoritaires soit 68,78% contre 31,32% pour les femmes. Le nombre des médecins est très minime et représente 0,04 médecins pour 1000 habitants soit 24 médecins pour une population de 508 879 habitants ; la catégorie professionnelle de&nbsp; santé est majoritaire et s’élève à 50,56%. Pour l’éducation, les infirmiers A2 occupent 27,78% et les A1 27,38%. Du coté finance, 6,35% des RH bénéficient un salaire et 26,46% reçoivent une prime de risque. Les structures de santé sont affectées à 42% de chocs dont les causes principales sont la mauvaise gouvernance et la prolifération de structures&nbsp;non intégrées dans la pyramide sanitaire. Dans la résilience, les systèmes de santé ont mis en place plusieurs mécanismes dont&nbsp;: la production pour les soins à dispenser aux malades, l’atteinte de buts pour satisfaire les patients, l’adaptation à l’environnement et le maintien des valeurs éthiques et déontologie médicale.</p> <p><strong><em>Conclusion</em>.</strong> Les résultats des échanges ont montré que les Infirmiers Titulaires (IT), les Infirmiers Titulaires Ajoints (ITA), les Médecins et les infirmiers traitants avaient des informations relatives à la résilience et comment y faire face à travers l’adaptation au contexte du milieu de travail.</p> 2024-03-06T00:00:00+00:00 (c) Tous droits réservés Journal of Medicine, Public Health and Policy Research 2024 http://pugoma.com/index.php/JMPHPR/article/view/343 Connaissances, attitudes, pratiques et facteurs associés à la gestion de l'hygiène menstruelle chez les adolescentes de la ville de Goma : une étude transversale analytique 2024-02-27T09:08:10+00:00 Patricia L. Mishika claudemandro@gmail.com Claude N. Mandro claudemandro@gmail.com Amos K. Kamundu claudemandro@gmail.com Trésor K. Mosomo claudemandro@gmail.com Albert M. Tambwe claudemandro@gmail.com Stanis O. Wembonyama wembostanis@yahoo.fr Zacharie K. Tsongo claudemandro@gmail.com <p><strong><em>Introduction</em></strong>&nbsp;: Les adolescentes parlent peu de leurs menstrues car étant considérées comme sujet tabou et la gestion de l'hygiène menstruelle (GHM) demeure un défi pour elles. Cette étude avait pour objectif d'évaluer les connaissances, attitudes et pratiques en matière d'hygiène menstruelle, ainsi que les facteurs associés.</p> <p><strong><em>Matériel et Méthodes</em>&nbsp;</strong>: Une étude transversale analytique a été menée en Octobre 2023 dans la ville de Goma en République Démocratique du Congo. Ont été incluses dans l’étude, toutes les adolescentes vivant à Goma au moment de l’étude. Ont été exclues, celles vivant à Goma depuis moins de trois mois et celles pour qui l’autorisation de participation n’a pas été obtenue de leurs parents ou tuteurs. Un échantillonnage aléatoire à plusieurs degrés a été réalisé. Les données sur les caractéristiques sociodémographiques, connaissances, attitudes et pratiques, la GHM ont été collectées à l’aide d’un questionnaire déployé sur Kobocollect. Une régression logistique avec SPSS 26 a été réalisée pour identifier les facteurs associés à la pratique de la GHM au seuil de signification de 0,05.</p> <p><strong><em>Résultats</em></strong>&nbsp;: L’âge médian des enquêtées était&nbsp; de 16 ans avec un intervalle interquartile 12 -18 ans et l’âge médian de la survenue des ménarches était 12 ans (extrêmes de 9 - 17 ans). Au total 224 (55%) adolescentes avaient une bonne GHM et les linges recyclables étaient utilisés par 230 (56%) comme matériels de protection. La tranche d’âge de 10 -12 ans (ORa&nbsp; 2,7&nbsp;; IC&nbsp;95% : 1,20 -&nbsp; 6,8&nbsp;; p = 0.016), habiter dans un quartier populaire (OR 1,7&nbsp;; IC 95%&nbsp;: 1,07 -&nbsp; 2,69&nbsp;; p = 0.022) et le bas niveau socio-économique (OR 1,6&nbsp;; IC&nbsp; 95% : 1,02 -&nbsp; 2,44&nbsp;; p = 0.038) étaient associés à une mauvaise GHM.</p> <p><strong><em>Conclusion</em></strong>&nbsp;: Un peu plus de la moitié des adolescentes avait une bonne gestion de l’hygiène menstruelle.Les lignes recyclables étaient utilisés par un peu plus de la moitié d’adolescentes.L’age de 10 – 12 ans, habiter dans un quartier populaire et appartenir à un ménage de bas niveau socio-économique étaient associés à une mauvaise GHM. Sensibiliser les jeunes adolecentes des milieux défavorisés de la ville de Goma améliorera leur GHM.</p> 2024-02-27T00:00:00+00:00 (c) Tous droits réservés Journal of Medicine, Public Health and Policy Research 2024 http://pugoma.com/index.php/JMPHPR/article/view/342 Caractéristiques cliniques, biologiques, radiologiques et thérapeutiques de la COVID-19 en Afrique subsaharienne 2024-02-27T05:42:00+00:00 Didier Ndyanabo Ndabahweje didierndabahweje@unigom.ac.cd Charles Kangitsi Kahindo didierndabahweje@unigom.ac.cd Michel Lelo Tshikwela didierndabahweje@unigom.ac.cd Gertrude Luyeye Mvila didierndabahweje@unigom.ac.cd Antoine Molua Aundu didierndabahweje@unigom.ac.cd Jean Tshibola Mukaya didierndabahweje@unigom.ac.cd Stanis Okitotsho Wembonyama wembostanis@yahoo.fr Zacharie Kibendelwa Tsongo didierndabahweje@unigom.ac.cd <p>Cet article de revue de littérature offre une analyse approfondie des caractéristiques cliniques, biologiques, radiologiques et thérapeutiques de la COVID-19 en Afrique subsaharienne, en s'appuyant sur une synthèse rigoureuse de la littérature disponible. La pandémie de COVID-19 a suscité un intérêt mondial et les recherches se multiplient pour mieux comprendre la maladie, y compris dans les contextes spécifiques de l'Afrique subsaharienne. Dans cette région, les études ont mis en évidence plusieurs particularités dans la présentation clinique du COVID-19. Les patients présentent souvent des symptômes non spécifiques tels que la fièvre, la toux et la fatigue, mais des différences dans la prévalence et la gravité des symptômes ont été observées par rapport à d'autres régions du monde. De plus, les comorbidités habituelles, telles que les maladies cardiovasculaires et le diabète, sont associées à un risque accru de complications graves chez les patients africains. À cela s'ajoutent la malnutrition et le VIH/Sida, qui sont également des facteurs de risque importants dans cette population. Sur le plan biologique, les études ont examiné les réponses immunitaires au virus chez les patients africains, mettant en évidence des différences potentielles par rapport à d'autres populations. Les variations génétiques et environnementales peuvent également influencer la présentation de la maladie et la réponse au traitement. Quant aux caractéristiques radiologiques, bien que des variations dans les schémas d'atteinte pulmonaire puissent être observées, les résultats des examens d'imagerie ne montrent pas de différences significatives chez les patients africains par rapport à d'autres populations.</p> <p>Enfin, les approches thérapeutiques utilisées pour traiter le COVID-19 en Afrique subsaharienne mettent en évidence les défis spécifiques liés aux ressources limitées et aux infrastructures de santé parfois précaires. Les traitements antiviraux, les corticostéroïdes et d'autres interventions ont été étudiés, mais des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer leur efficacité dans ce contexte.</p> 2024-02-27T00:00:00+00:00 (c) Tous droits réservés Journal of Medicine, Public Health and Policy Research 2024