http://pugoma.com/index.php/JMPHPR/issue/feed Journal of Medicine, Public Health and Policy Research 2025-11-30T20:20:26+00:00 Dr Olivier MUKUKU oliviermukuku@unigom.ac.cd Open Journal Systems http://pugoma.com/index.php/JMPHPR/article/view/565 LA PROBLEMATIQUE DE LA CATARACTE TRAUMATQUE DE L’ENFANT A BUKAVU : A PROPOS DE 45 CAS SUIVIS A LA CLINIQUE OPHTALMOLOGIQUE CELPA-BUKAVU ; ETUDE RETROSPECTIVE 2025-11-30T20:20:26+00:00 HERI NABULOHO Erick herinabuloho@gmail.com Christian BASHIBAGUGUMBA MUSHAYUMA Christian mushayumachristian@gmail.com Alexandre NECHI NAKASHENYI nechialexandre5@gmail.com Pius KASEREKA MUROTSO murotso.kasereka@gmail.com Christophe MANDELA KAHUKULA mandelakahukula@gmail.com Théophile BARHWAMIRE KABESHA thkabesha@gmail.com <p><strong>RESUME </strong></p> <p><strong>Introduction&nbsp;: </strong>La cataracte traumatique est l’une des principales causes de cécité unilatérale chez l’enfant. Le but de cette étude était de dégager les particularités épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutives de la cataracte de l’enfant à Bukavu afin d’en améliorer la prise en charge.</p> <p><strong>Patients et méthode</strong>&nbsp;: Etude rétrospective à visée descriptive et analytique des données des patients âgés de 0 à 15 ans suivis pour cataracte traumatique à la clinique ophtalmologique CELPA Bukavu de 2018 à 2024. Leurs données sociodémographiques, cliniques, thérapeutiques et évolutives étaient recueillies sur une fiche préétablie puis traitées dans Epi info 7.2 avec comme &nbsp;probabilité (P) significative de 0,05.</p> <p><strong>Résultats&nbsp;: </strong>La fréquence était de 28,30% avec un âge moyen de 8,67 ans et une prédominance masculine de &nbsp;73,33%. 53,33% de patients provenaient de la ville de Bukavu. L’atteinte était globalement unilatérale, et la déficience visuelle et de cécité à l’admission étaient respectivement de 26,66% et 44,44%. La contusion était retrouvée dans 82,22%. L’extraction extra capsulaire du cristallin (EEC) simple était plus réalisée (60,00 %), elle était associé au mauvais résultat (P=0,0107 au septième jour, P= 0,0035 à 1 mois et P= 0,0004 à 2 mois).&nbsp; Des complications post opératoires étaient retrouvées dans&nbsp; 24,00% de cas.</p> <p><strong>Conclusion&nbsp;:</strong> La cataracte traumatique de l’enfant demeure un réel problème sanitaire oculaire à Bukavu. Des efforts devront être menés pour en améliorer la prise en charge et le pronostic.</p> (c) Tous droits réservés http://pugoma.com/index.php/JMPHPR/article/view/474 Syndrome hémorragique du nouveau-né. Profil épidémiologique, facteurs de risque et pronostic aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi 2025-05-12T22:04:56+00:00 Marie E. Lumbo docteurlumbo@gmail.com Gloria B. Ikomba docteurlumbo@gmail.com Arthur T. Kabuamba docteurlumbo@gmail.com Macky Makinko docteurlumbo@gmail.com Guelord K. Mutoke docteurlumbo@gmail.com Clémentine T. Katamea docteurlumbo@gmail.com Adonis M. Nyenga docteurlumbo@gmail.com Maguy S. Kabuya docteurlumbo@gmail.com Assumani N’simbo docteurlumbo@gmail.com <p><strong><em>Introduction</em></strong>&nbsp;: L’hémorragie est un des symptômes fréquemment rencontrés en néonatologie, nécessitant une prise en charge spécifique et une surveillance particulière L’objectif était de déterminer le profil épidémiologique, clinique, thérapeutique, les facteurs de risque et le pronostic du syndrome hémorragique du nouveau-né aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi (CUL).&nbsp;</p> <p><strong><em>Matériel et Méthodes</em>&nbsp;</strong>: Il s’agit d’une étude épidemiologique descriptive transversale de 2018 à 2023 incluant 182 nouveau-nés hospitalisés à l’unité de néonatologie aux CUL dont 91 cas. Le T test a été utilisé pour établir les associations entre les variables de l’étude. La différence a été significative pour une valeur de p≤ 0,05.</p> <p><strong><em>Résultats</em></strong>&nbsp;: La fréquence dans cette étude était de 11,6% pour une predominance de sexe masculine (60,98%) avec un sex ratio de M/F de 1,5. Les prématurés étaient majoritaire (87,91%) soit 60% étaient grand prématurés, alors que chez les témoins, ces proportions étaient respectivement 45,28 et 13,18. La moyenne du poids était inférieure au percentile 10 sur la courbe de Lubschenko. La majorité des cas avaient présenté l’hémorragie entre le 2<sup>ème</sup> et le 14<sup>ème</sup> jour de vie, soit la forme classique du syndrome hémorragique.</p> <p><strong><em>Conclusion</em></strong>&nbsp;: Le syndrome hémorragique constitue un problème de santé néonatale aux CUL particulièrement chez les prématurés, de part sa fréquence et son taux de mortalité élevée.</p> 2025-05-12T00:00:00+00:00 (c) Tous droits réservés Journal of Medicine, Public Health and Policy Research 2025 http://pugoma.com/index.php/JMPHPR/article/view/473 Syndrome hémorragique du nouveau-né. Profil épidémiologique, facteurs de risque et pronostic aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi 2025-05-12T21:41:56+00:00 Marie E. Lumbo docteurlumbo@gmail.com Gloria B. Ikomba docteurlumbo@gmail.com Arthur T. Kabuamba docteurlumbo@gmail.com Macky Makinko docteurlumbo@gmail.com Guelord K. Mutoke docteurlumbo@gmail.com Clémentine T. Katamea docteurlumbo@gmail.com Adonis M. Nyenga docteurlumbo@gmail.com Maguy S. Kabuya docteurlumbo@gmail.com Assumani N’simbo docteurlumbo@gmail.com <p><strong><em>Introduction</em></strong>&nbsp;: L’hémorragie est un des symptômes fréquemment rencontrés en néonatologie, nécessitant une prise en charge spécifique et une surveillance particulière L’objectif était de déterminer le profil épidémiologique, clinique, thérapeutique, les facteurs de risque et le pronostic du syndrome hémorragique du nouveau-né aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi (CUL).&nbsp;</p> <p><strong><em>Matériel et Méthodes</em>&nbsp;</strong>: Il s’agit d’une étude épidemiologique descriptive transversale de 2018 à 2023 incluant 182 nouveau-nés hospitalisés à l’unité de néonatologie aux CUL dont 91 cas. Le T test a été utilisé pour établir les associations entre les variables de l’étude. La différence a été significative pour une valeur de p≤ 0,05.</p> <p><strong><em>Résultats</em></strong>&nbsp;: La fréquence dans cette étude était de 11,6% pour une predominance de sexe masculine (60,98%) avec un sex ratio de M/F de 1,5. Les prématurés étaient majoritaire (87,91%) soit 60% étaient grand prématurés, alors que chez les témoins, ces proportions étaient respectivement 45,28 et 13,18. La moyenne du poids était inférieure au percentile 10 sur la courbe de Lubschenko. La majorité des cas avaient présenté l’hémorragie entre le 2<sup>ème</sup> et le 14<sup>ème</sup> jour de vie, soit la forme classique du syndrome hémorragique.</p> <p><strong><em>Conclusion</em></strong>&nbsp;: Le syndrome hémorragique constitue un problème de santé néonatale aux CUL particulièrement chez les prématurés, de part sa fréquence et son taux de mortalité élevée.</p> (c) Tous droits réservés http://pugoma.com/index.php/JMPHPR/article/view/407 Prévalence et facteurs associés à la survenue de l’échec thérapeutique de première ligne chez les personnes vivant avec le VIH au Sénégal : Etude observationnelle multicentrique sur 6878 patients 2024-08-23T22:07:45+00:00 Bruce S. Wembulua bruliawems@gmail.com Daye Ka bruliawems@gmail.com Ousmane K. Tshiabola bruliawems@gmail.com Viviane MP. Cisse bruliawems@gmail.com Ndeye F. Ngom bruliawems@gmail.com Ahmadou Mboup bruliawems@gmail.com Ibrahima Diao bruliawems@gmail.com Aminata Massaly bruliawems@gmail.com Kalilou Diallo bruliawems@gmail.com Mouhamadou B. Diallo bruliawems@gmail.com Moustapha Diop bruliawems@gmail.com Papa S. Ba bruliawems@gmail.com Noël M. Manga bruliawems@gmail.com Zacharie K. Tsongo bruliawems@gmail.com Stanislas O. Wembonyama wembostanis@yahoo.fr Moussa Seydi bruliawems@gmail.com <p><strong><em>Introduction</em>.</strong> La résistance aux antirétroviraux est un problème mondial, plus marqué dans les pays à faibles revenus. Au Sénégal, 20% des patients sous ténofovir présentent des mutations de résistance dès 12 mois de traitement. L'accès limité aux tests génotypiques souligne l'importance de caractériser les échecs thérapeutiques afin d’améliorer leur prise en charge.</p> <p><strong><em>Matériel et Méthodes</em></strong>. Il s'agit d'une étude transversale multicentrique menée chez des personnes vivant avec le VIH (PvVIH) suivies dans sept cliniques VIH du Sénégal de 2013 à 2023. La prévalence de l’échec thérapeutique a été présentée sous forme de proportion encadrée par son intervalle de confiance à 95% (IC 95%), et les facteurs associés ont été recherchés à l’aide de la régression logistique.</p> <p><strong><em>Résultats</em>.</strong> : L’étude a inclus 6 878 PvVIH, 4 316 (62,8%) étaient de sexe féminin et 2 458 (35,7%) étaient suivies à Dakar. L'âge médian des participants était de 40 ans (Intervalle Interquartile (IIQ) : 30 - 50). A l’inclusion, 731 participants (10,6%) étaient classés au stade IV de l'OMS, avec un taux médian de CD4 de 223 cellules/mm³ (IIQ : 69 - 447). La prévalence de l’échec thérapeutique était de 3,6% (IC 95% : 3,1-4,1). En analyse multivariée, l’échec thérapeutique était associé à un âge &lt;20 ans (odd ratio ajusté (ORa) 4,4; IC 95%: 1,1-14,4; p = 0,02), à l’appartenance aux cohortes de Dakar (ORa 2,1; IC 95%: 1,1-4,1; p = 0,03), à l’existence d’une infection opportuniste (ORa 13,2; IC 95%: 6,8-26,0; p &lt; 0,001) et à l’initiation des ARV entre 2013 et 2016 (ORa 4,6; IC 95%: 1,9 - 13,8; p = 0,002).</p> <p><strong><em>Conclusion</em>.</strong> La prévalence de l’échec thérapeutique de première ligne est faible, mais elle est associée à un âge &lt;20 ans, à l’appartenance aux cohortes de Dakar, à la présence de maladies opportunistes et à l’initiation du traitement avant 2016. La surveillance active des échecs, le renforcement de la stratégie "test and treat", et l’amélioration de l’accès aux tests génotypiques sont essentiels pour prévenir et optimiser la prise en charge des PvVIH au Sénégal.</p> 2024-08-23T00:00:00+00:00 (c) Tous droits réservés Journal of Medicine, Public Health and Policy Research 2024