Journal of Medicine, Public Health and Policy Research https://pugoma.com/index.php/JMPHPR fr-FR oliviermukuku@unigom.ac.cd (Dr Olivier MUKUKU) infos@cicodrc.com (Technicien Ir. Héritier NDUKATE) lun., 12 mai 2025 00:00:00 +0000 OJS 3.2.1.2 http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss 60 Syndrome hémorragique du nouveau-né. Profil épidémiologique, facteurs de risque et pronostic aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi https://pugoma.com/index.php/JMPHPR/article/view/474 <p><strong><em>Introduction</em></strong>&nbsp;: L’hémorragie est un des symptômes fréquemment rencontrés en néonatologie, nécessitant une prise en charge spécifique et une surveillance particulière L’objectif était de déterminer le profil épidémiologique, clinique, thérapeutique, les facteurs de risque et le pronostic du syndrome hémorragique du nouveau-né aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi (CUL).&nbsp;</p> <p><strong><em>Matériel et Méthodes</em>&nbsp;</strong>: Il s’agit d’une étude épidemiologique descriptive transversale de 2018 à 2023 incluant 182 nouveau-nés hospitalisés à l’unité de néonatologie aux CUL dont 91 cas. Le T test a été utilisé pour établir les associations entre les variables de l’étude. La différence a été significative pour une valeur de p≤ 0,05.</p> <p><strong><em>Résultats</em></strong>&nbsp;: La fréquence dans cette étude était de 11,6% pour une predominance de sexe masculine (60,98%) avec un sex ratio de M/F de 1,5. Les prématurés étaient majoritaire (87,91%) soit 60% étaient grand prématurés, alors que chez les témoins, ces proportions étaient respectivement 45,28 et 13,18. La moyenne du poids était inférieure au percentile 10 sur la courbe de Lubschenko. La majorité des cas avaient présenté l’hémorragie entre le 2<sup>ème</sup> et le 14<sup>ème</sup> jour de vie, soit la forme classique du syndrome hémorragique.</p> <p><strong><em>Conclusion</em></strong>&nbsp;: Le syndrome hémorragique constitue un problème de santé néonatale aux CUL particulièrement chez les prématurés, de part sa fréquence et son taux de mortalité élevée.</p> Marie E. Lumbo, Gloria B. Ikomba, Arthur T. Kabuamba, Macky Makinko, Guelord K. Mutoke, Clémentine T. Katamea, Adonis M. Nyenga, Maguy S. Kabuya, Assumani N’simbo (c) Tous droits réservés Journal of Medicine, Public Health and Policy Research 2025 https://pugoma.com/index.php/JMPHPR/article/view/474 lun., 12 mai 2025 00:00:00 +0000 Syndrome hémorragique du nouveau-né. Profil épidémiologique, facteurs de risque et pronostic aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi https://pugoma.com/index.php/JMPHPR/article/view/473 <p><strong><em>Introduction</em></strong>&nbsp;: L’hémorragie est un des symptômes fréquemment rencontrés en néonatologie, nécessitant une prise en charge spécifique et une surveillance particulière L’objectif était de déterminer le profil épidémiologique, clinique, thérapeutique, les facteurs de risque et le pronostic du syndrome hémorragique du nouveau-né aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi (CUL).&nbsp;</p> <p><strong><em>Matériel et Méthodes</em>&nbsp;</strong>: Il s’agit d’une étude épidemiologique descriptive transversale de 2018 à 2023 incluant 182 nouveau-nés hospitalisés à l’unité de néonatologie aux CUL dont 91 cas. Le T test a été utilisé pour établir les associations entre les variables de l’étude. La différence a été significative pour une valeur de p≤ 0,05.</p> <p><strong><em>Résultats</em></strong>&nbsp;: La fréquence dans cette étude était de 11,6% pour une predominance de sexe masculine (60,98%) avec un sex ratio de M/F de 1,5. Les prématurés étaient majoritaire (87,91%) soit 60% étaient grand prématurés, alors que chez les témoins, ces proportions étaient respectivement 45,28 et 13,18. La moyenne du poids était inférieure au percentile 10 sur la courbe de Lubschenko. La majorité des cas avaient présenté l’hémorragie entre le 2<sup>ème</sup> et le 14<sup>ème</sup> jour de vie, soit la forme classique du syndrome hémorragique.</p> <p><strong><em>Conclusion</em></strong>&nbsp;: Le syndrome hémorragique constitue un problème de santé néonatale aux CUL particulièrement chez les prématurés, de part sa fréquence et son taux de mortalité élevée.</p> Marie E. Lumbo, Gloria B. Ikomba, Arthur T. Kabuamba, Macky Makinko, Guelord K. Mutoke, Clémentine T. Katamea, Adonis M. Nyenga, Maguy S. Kabuya, Assumani N’simbo (c) Tous droits réservés https://pugoma.com/index.php/JMPHPR/article/view/473 Prévalence et facteurs associés à la survenue de l’échec thérapeutique de première ligne chez les personnes vivant avec le VIH au Sénégal : Etude observationnelle multicentrique sur 6878 patients https://pugoma.com/index.php/JMPHPR/article/view/407 <p><strong><em>Introduction</em>.</strong> La résistance aux antirétroviraux est un problème mondial, plus marqué dans les pays à faibles revenus. Au Sénégal, 20% des patients sous ténofovir présentent des mutations de résistance dès 12 mois de traitement. L'accès limité aux tests génotypiques souligne l'importance de caractériser les échecs thérapeutiques afin d’améliorer leur prise en charge.</p> <p><strong><em>Matériel et Méthodes</em></strong>. Il s'agit d'une étude transversale multicentrique menée chez des personnes vivant avec le VIH (PvVIH) suivies dans sept cliniques VIH du Sénégal de 2013 à 2023. La prévalence de l’échec thérapeutique a été présentée sous forme de proportion encadrée par son intervalle de confiance à 95% (IC 95%), et les facteurs associés ont été recherchés à l’aide de la régression logistique.</p> <p><strong><em>Résultats</em>.</strong> : L’étude a inclus 6 878 PvVIH, 4 316 (62,8%) étaient de sexe féminin et 2 458 (35,7%) étaient suivies à Dakar. L'âge médian des participants était de 40 ans (Intervalle Interquartile (IIQ) : 30 - 50). A l’inclusion, 731 participants (10,6%) étaient classés au stade IV de l'OMS, avec un taux médian de CD4 de 223 cellules/mm³ (IIQ : 69 - 447). La prévalence de l’échec thérapeutique était de 3,6% (IC 95% : 3,1-4,1). En analyse multivariée, l’échec thérapeutique était associé à un âge &lt;20 ans (odd ratio ajusté (ORa) 4,4; IC 95%: 1,1-14,4; p = 0,02), à l’appartenance aux cohortes de Dakar (ORa 2,1; IC 95%: 1,1-4,1; p = 0,03), à l’existence d’une infection opportuniste (ORa 13,2; IC 95%: 6,8-26,0; p &lt; 0,001) et à l’initiation des ARV entre 2013 et 2016 (ORa 4,6; IC 95%: 1,9 - 13,8; p = 0,002).</p> <p><strong><em>Conclusion</em>.</strong> La prévalence de l’échec thérapeutique de première ligne est faible, mais elle est associée à un âge &lt;20 ans, à l’appartenance aux cohortes de Dakar, à la présence de maladies opportunistes et à l’initiation du traitement avant 2016. La surveillance active des échecs, le renforcement de la stratégie "test and treat", et l’amélioration de l’accès aux tests génotypiques sont essentiels pour prévenir et optimiser la prise en charge des PvVIH au Sénégal.</p> Bruce S. Wembulua, Daye Ka, Ousmane K. Tshiabola, Viviane MP. Cisse, Ndeye F. Ngom, Ahmadou Mboup, Ibrahima Diao, Aminata Massaly, Kalilou Diallo, Mouhamadou B. Diallo, Moustapha Diop, Papa S. Ba, Noël M. Manga, Zacharie K. Tsongo, Stanislas O. Wembonyama, Moussa Seydi (c) Tous droits réservés Journal of Medicine, Public Health and Policy Research 2024 https://pugoma.com/index.php/JMPHPR/article/view/407 ven., 23 août 2024 00:00:00 +0000 Déterminants de la non observance au traitement antirétroviral chez les patients adultes suivis à l’unité de prise en charge du VIH/SIDA, de l’Hôpital Général de Référence de Mweso https://pugoma.com/index.php/JMPHPR/article/view/406 <p><strong><em>Introduction</em>.</strong> Le traitement ARV est pour l’heure l’une des principales ripostes contre l’infection à VIH. Bien qu’il ne permette pas l’éradication du VIH, il transforme l’infection en une maladie chronique et doit être pris à vie. L’objectif de cette étude était d’identifier les facteurs associés à la non-observance au traitement antirétroviral chez les patients de 18 ans et plus infectés par le VIH à l’unité de prise en charge du VIH/SIDA de l’Hôpital général de référence de Mweso.</p> <p><strong><em>Matériel et Méthodes</em></strong>. Il s’agit d’une étude transversale analytique qui a été menée du 1<sup>er</sup> Janvier 2023 au 31 Août 2023 à l’hôpital général de référence de Mweso dans l’unité de prise en charge du VIH/SIDA et a portée sur 216 patients sous traitement ARV. Les dossiers ont été sélectionnés par échantillonnage aléatoire simple à partir de la base de sondage des PVVIH. L’analyse a été faite sur SPSS 26.</p> <p><strong><em>Résultats</em>.</strong> 43% des PVVIH prises en charge à l’unité de prise en charge de l’hôpital de Mweso n’observent pas leur traitement ; l’âge médian des enquêtés était de 33 ans (Intervalle Inter Quartile (IIQ) : 18 – 48 ans ; les PVVIH âgées de 25 – 34 ans et celles de sexe féminin étaient les plus représentés. En plus, celles vivant en couple sans emploi et sans niveau d’étude étaient plus nombreuses parmi les enquêtés ; de toutes les caractéristiques sociodémographiques étudiées, seul l’âge des patients était associé à la non observance du traitement ARV. Le principal outil utilisé par les enquêtés pour se souvenir de l’heure de la prise des ARV est l’alarme du téléphone (53%) suivi de la montre (24%) ; l’oubli (47%) était le motif de non prise d’ARV le plus évoqué par les enquêtés suivi du voyage (35%) ; les autres raisons(les occupations, le découragement, la stigmatisation) étaient évoqués a des proportions minimes (6%, 6%, 2%) ; La présence d’infections opportunistes (ORa : 96,7 ; IC 95% : 27,9- 34,4 ; p= 0,000), la présence des effets secondaires (ORa : 13,8 ; IC 95% : 4,7- 40 ; p= 0,000) et la non appartenance à un groupe de soutien aux PVVIH (ORa&nbsp;: 9,3&nbsp;; IC 95%&nbsp;: 2,6- 33,3&nbsp;; p=0,000) étaient les facteurs indépendamment a la non observance du TARV.</p> <p><strong><em>Conclusion</em>.</strong> Le niveau de non-observance aux TARV chez les PVVIH de l’unité de prise en charge du VIH/SIDA de l’hôpital de Mweso est élevé. L’appartenance à un groupe de soutien et le partage du statut sérologique avec un proche contribueront certainement à l’améliorer.</p> Droom K. Kighoma, Amos Kamundu, Claude N. Mandro, Trésor K. Mosomo, Zacharie T. Kibendelwa, Richard Bitwe, Stanis O. Wembonyama (c) Tous droits réservés Journal of Medicine, Public Health and Policy Research 2024 https://pugoma.com/index.php/JMPHPR/article/view/406 jeu., 08 août 2024 00:00:00 +0000