https://pugoma.com/index.php/PT/issue/feed Parlons Terre et Biodiversité 2024-07-02T13:33:52+00:00 PROF VITEKERE KASEREKA terre.biodiversite@unigom.ac.cd Open Journal Systems <p><em>Parlons Terre et Biodiversité</em> est une revue scientifique semestrielle qui paraît donc deux (2) fois dans l’année, aux mois de <em>juin </em>et <em>décembre.</em> C’est une revue pluridisciplinaire qui publie des contributions originales (en français et en anglais) dans les domaines de géologie, écologie appliquée, environnement, biogéographie, zoologie, botanique, biotechnologie, paléontologie, biodiversité, biométrie, hydrobiologie, biochimie, physiologie, microbiologie, pêche et aquaculture, mathématiques, physique, chimie, foresterie, sciences de l’ingénieur et climatologie. En vertu du code d’éthique et de déontologie de la revue, toute contribution est l’apanage de son auteur, et non celle de <em>Parlons Terre et Biodiversité</em>. Les responsabilités pénales sont donc à l’actif du contributeur.</p> https://pugoma.com/index.php/PT/article/view/392 Effectivité du droit à un environnement sain à l’état actuel du droit des droits de l’homme. Regard particulier en droit congolais 2024-07-02T12:47:12+00:00 H Aganze herveaganzebahati4@gmail.com <p><em><strong>Résumé</strong> </em></p> <p>Malgré les considérables avancées construites par la jurisprudence d’abord de la Commission européenne des droits de l’homme et ensuite de la Cour sur la question de l’effectivité du droit à un environnement sain, il ne demeure pas moins difficile de saisir le juge pour en solliciter l’application. Le droit congolais ne donne pas davantage des pistes de solutions nonobstant les aspects pénaux que la loi sur l’environnement intègre, et qui semblent plus s’intéresser au droit de l’environnement qu’au droit à un environnement. C’est cette difficulté liée à l'effectivité du droit à un environnement sain que la présente contribution met en exergue, tout en mettant en évidence tout de même les évolutions que connaît ce droit.</p> <p><em><strong>Abstract</strong></em></p> <p>Despite the considerable progress made by the case law first of the European Commission of Human Rights and then of the Court on the question of the effectiveness of the right to a healthy environment, it remains no less difficult to refer the matter to the judge to request its application. Congolese law does not provide any possible solutions, notwithstanding the criminal aspects that the environmental law includes, and which seem to be more interested in environmental law than in the right to an environment. It is this difficulty linked to the effectiveness of the right to a healthy environment that this contribution highlights, while still highlighting the developments that this right is experiencing.</p> 2024-07-02T00:00:00+00:00 (c) Tous droits réservés H Aganze 2024 https://pugoma.com/index.php/PT/article/view/393 Agama agama dans la ville de Mbujimayi : Espèce invasive et Menace pour la santé des habitants (Résultats préliminaires) 2024-07-02T12:53:12+00:00 Muidikayi H. Kande henrikande2019@gmail.com <p><em><strong>Résumé</strong> </em></p> <p>Les réalités socio-écologiques sont pour la plupart méconnues par les concitoyens en République Démocratique du Congo, particulièrement dans la ville de Mbujimayi par manque d’accès à l’information au moment opportun. Ce qui retarde le changement des comportements quand il le faut. Nous avons initié cette étude pour informer le public sur le caractère invasif d’Agama agama L. et sur le danger sanitaire que la population peut courir en entrant en contact directement ou indirectement à travers la manipulation des excréments de l’animal, ou à travers la consommation des aliments contaminés par lui. Nous avons atteint ce double objectif ; en appliquant la technique d’observation directe sur le terrain, la technique documentaire et quelques entretiens non orientés avec des étudiants de présciences et des éléments de la police universitaire de l’Université Officielle de Mbujimayi affectés au Guest house des professeurs visiteurs. La lutte biologique peut être engagée pour réduire l’effectif de l’animal dans la ville. Pour ce faire, l’élevage des chats comme prédateurs de cette espèce dans chaque ménage serait l’un des moyens à mettre en place. Par ailleurs, aux fins de protéger la santé de la population ; il sera important d’éviter d’entrer en contact avec l’animal et de couvrir les aliments après la cuisson pour prévenir la contamination par les salmonelles (agents responsables de la salmonellose) dont agama agama L. peut être porteur sain.</p> <p><em><strong>Abstract</strong></em></p> <p>Socio-ecological realities are largely unknown to fellow citizens in the Democratic Republic of the Congo, particularly in the city of Mbujimayi, due to a lack of access to timely information. This delays behavioural change when it is needed. We initiated this study to inform the public about the invasive nature of Agama agama L. and the health hazard that the population may run by coming into direct or indirect contact with it through handling the animal's excrement, or consuming food contaminated by it. We achieved this double objective by applying direct observation in the field, documentary techniques and a few non-oriented interviews with pre-science students and members of the university police of the Université Officielle de Mbujimayi assigned to the guest house of visiting professors. The ecological battle can be waged to reduce the animal's numbers in the town. One way of doing this would be to breed cats as predators of this species in every household. And to protect the health of the population, it would be important to avoid coming into contact with the animal, and to cover food after cooking to avoid contamination by Salmonella (the agent responsible for salmonellosis), of which Agama agama can be a healthy carrier.</p> 2024-07-02T00:00:00+00:00 (c) Tous droits réservés Muidikayi H. Kande 2024 https://pugoma.com/index.php/PT/article/view/395 Etatisation du contrôle de la forêt et disqualification des communautés locales 2024-07-02T13:14:06+00:00 D Safari safari_desire@yahoo.com <p><em><strong>Résumé</strong> </em></p> <p>Cet article considère le secteur sud du Parc National de la Maiko en République Démocratique du Congo comme un prétexte empirique pertinent pour appréhender notre objet d’étude. Il traite de la disqualification des communautés locales résultant du processus de mise en place des espaces protégés basé sur le droit moderne qui permet à l’Etat de conserver le monopole du contrôle de la forêt. En revanche, les communautés locales, prenant appui sur le droit coutumier, ne restent pas les bras croisés et luttent pour la reconnaissance de leur légitimité à accéder aux ressources forestières dont elles dépendent pour survivre.</p> <p><strong><em>Abstract</em></strong></p> <p>This article considers the southern sector of the Maiko National Park in the Democratic Republic of the Congo as a relevant empirical pretext to understand our object of study. It deals with the disqualification of local communities resulting from the process of establishing protected areas based on modern law which allows the State to maintain a monopoly on control of the forest. On the other hand, local communities, relying on customary law, are not sitting idly by and fight for recognition of their right to access the forest resources on which they depend for survival.</p> 2024-07-02T00:00:00+00:00 (c) Tous droits réservés D Safari 2024 https://pugoma.com/index.php/PT/article/view/396 Création des espaces protégés et invisibilisation des traditions de conservation 2024-07-02T13:20:21+00:00 D Safari safari_desire@yahoo.com <p><em><strong>Résumé</strong> </em></p> <p>Cet article considère le secteur sud du Parc National de la Maiko en République Démocratique du Congo comme un prétexte empirique pertinent pour appréhender notre objet de recherche. Il traite de l’invisibilisation des traditions en matière de conservation de la biodiversité résultant de la création des espaces protégés. Ces traditions incluent notamment les espaces forestiers sacrés, la pharmacopée traditionnelle à base des espèces végétales sauvages, ainsi que les interdits traditionnels sur les animaux et les arbres. Bien que ces traditions soient menacées de disparition, elles sont toujours pratiquées par les communautés locales en raison de leur importance culturelle et symbolique pour elles. D’où la nécessité de leur préservation. Les acteurs de la conservation impliqués, particulièrement l'Etat et les organisations non gouvernementales, sont donc appelés à agir différemment en mettant en oeuvre des mesures culturellement appropriées pour promouvoir lesdites traditions.</p> <p><em><strong>Abstract</strong></em></p> <p>This article considers the southern sector of the Maiko National Park in the Democratic Republic of the Congo as a relevant empirical pretext for understanding our research aim. It deals with the invisibilization of biodiversity conservation traditions resulting from the creation of protected areas. These traditions include sacred forest spaces, traditional pharmacopoeia based on wild plant species, and traditional prohibitions on animals and trees. Although these traditions are threatened with extinction, they are still practiced by local communities because of their cultural and symbolic importance to them. That is why they need to be preserved. The conservation players involved, particularly the state and non-governmental organizations, are therefore called upon to act differently by implementing culturally appropriate measures to promote these traditions.</p> 2024-07-02T00:00:00+00:00 (c) Tous droits réservés D Safari 2024