Alcoolisme actif chez les jeunes motards de 17 - 35 ans et son impact sur la prévalence des accidents de trafic routier à Kenge
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Résumé
Introduction. L’objectifs principal de cette étude est celui de déterminer l’impact de l’alcoolisme actif sur la prévalence des accidents de trafic routier chez les jeunes motards âgés de 17-35 ans dans la ville de Kenge, elle cherchait à calculer la prévalence des accidents de trafics routiers, déterminer les conséquences des accidents de trafic et explorer la relation entre la consommation de boissons alcoolisées et la prévalence des accidents de ces accidents.
Matériel et Méthodes. Il s’agissait d’une étude transversale analytique, sur une population de 600 taximens inscrits sur la liste de l’association de motards de Kenge avec un échantillon de 80 sujets qui a été tiré par convenance. L’enquête a usé de la technique d’entrevues avec le questionnaire qui a servi d’instrument de collecte.
Les analyses descriptives ont fait recours au calcul de proportions, de fréquences relatives pour décrire le profil des enquêtés, les taux l’alcoolisme, la prévalence des ATR et leurs conséquences. Les analyses inférentielles ont consisté à la vérification des relations statistiques entre l’alcoolisme actif des jeunes adolescents et la prévalence des ATR. Le test non paramétrique de Khi-deux a été utilisé à l’aide du logiciel SPSS version 16.0, le seuil de signification étant fixé à 5% avec un intervalle de confiance à 95%.
Résultats. Les résultats obtenus montrent que le taux de l’alcoolisme est de 85%, la prévalence des accidents de 77%, les conséquences des accidents de trafique routiers sont de graves blessures (24,20%), de fractures (11,30%) et d’emprisonnement (9,70%) du conducteur. La consommation de l’alcool consommation de l’alcool a une influence significative sur la survenue d’un accident de trafic routier (pv= 0,013).
Conclusion. Les taxis-motos sont aujourd’hui le principal mode de transport et représentent plus de 75% des services de transport dans le monde et particulièrement dans les pays africains, cette activité est associée à de nombreux risques dont la conséquence la plus directe provoquée par cette mutation de la mobilité est l’augmentation croissante des accidents qui sont devenus un problème de santé publique.