Impact du capital humain sur le niveau de vie en Afrique subsaharienne : analyse sexospécifique par un modèle VAR
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Résumé
Résumé
Si la théorie de la croissance endogène accorde une place de choix au capital humain dans le processus de production, les articles scientifiques proposant des analyses sexospécifiques de l’impact de l’éducation et du travail sur le niveau de vie ne sont pas les plus nombreux, principalement en ce qui concerne l’Afrique subsaharienne. Cette étude voudrait contribuer à combler ce gap. Grâce à une démarche consistant en un examen à la fois corrélationnel et causal au sens de Granger, elle parvient à démontrer qu’au-delà des avancées enregistrées entre 1985 et 2020, en matière d’alphabétisation et de réduction du chômage, les écarts entre les hommes et les femmes, en termes d’opportunités d’instruction et d’emploi, persistent. Pourtant, il est prouvé que le chômage des femmes exerce un effet négatif et significatif sur le niveau de vie mesuré par le produit intérieur par tête et que le taux d’alphabétisation des femmes adultes a également un impact positif sur le PIB par tête. D’où la nécessité de s’approprier les recommandations de ONU Femmes pour plus de parité.
Abstract
If the theory of endogenous growth is to take pride of place to human capital in the production process, scientific articles offering gender-specific analyses of the impact of education and work on living standards are rare, mainly with regard to sub-Saharan Africa. This study will attempt to fill the gap. Starting from an approach consisting of an examination that is both correlational and causal in the sense of Granger, it succeeds in demonstrating that beyond the progress recorded between 1985 and 2020, in terms of literacy and the reduction of unemployment, the disparities between both men and women, in terms of educational and employment opportunities, persist. However, it is proven that female unemployment has a negative and significant effect on the standard of living measured by the domestic product per capita and that the literacy rate of adult women also has a positive impact on the GDP per capita. Hence the need to appropriate the recommendations of the UN Women for greater parity.