Gestion des déchets d'activités de soins de santé dans les Établissements des soins de santé (ESS) de la Zone de santé Miti-Murhesa, Sud-Kivu, RD Congo
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Résumé
Résumé
Une étude sur la gestion des déchets d’activités de soins dans les Etablissements des Soins de Santé (ESS) de la zone de santé de Miti-Murhesa a été conduite au cours de la période du 01 Avril au 30 septembre 2023 ; avec comme objectifs d’évaluer le niveau de connaissance du personnel soignant en matière de la gestion des déchets d'activité de soins dans les Établissements des Soins de Santé (ESS) de la zone de santé Miti-Murhesa et élucider les modes de gestion des déchets des déchets des salles de soins ou des malades dans les Établissements des Soins de Santé (ESS) de la zone de santé Miti-Murhesa. Pour atteindre cet objectif, une enquête par questionnaire a été effectuée auprès de 72 sujets, dont 54 membres du personnel soignant et 18 membres du personnel chargé des activités d’entretien et hygiène au sein des Établissements des Soins de Santé (ESS). Les résultats obtenus stipulent que tous les enquêtés (100%) ont déjà entendus parler de déchets d'activités de soins et qu'ils les produisent ; 66,7% produisent à la fois les déchets solides et liquides ; 29,1% procèdent par le triage, recyclage, stockage, transport et incinération alors que 43,1% ne fait que stocker ces déchets. Dans toutes les structures il y'a des poubelles où les déchets sont déposés à leur production, 79,2% affirment que les déchets produits constituent des risques surtout les infections associées aux soins ; 91,2% des sujets interrogés disent que ce sont les hygiénistes qui sont plus exposés. Selon 61,1% des sujets enquêtés, les poubelles sont toujours fermées et pour certains dont 78,6% ces poubelles sont ouverte toute la journée ; 70,4% des sujets enquêté disent que le processus de gestion de déchets est : la récolte-tri-destruction ; 70,9% des sujets enquêtés disent que l'élimination des déchets n’est pas complète et pour 64 % d’eux, les déchets non incinérés complètement sont remis dans le trou avec couvercle. Selon 54,2% des sujets enquêtés, les Établissements des Soins de Santé (ESS) disposent de l'autoclave utilisé pour la stérilisation des matériels et 100% de sujets enquêtés confirment qu'il y'a des matériels réutilisés chez plusieurs patients. Les collecteurs portent des gants stériles pour la protection selon 65% des enquêtés et 75% d’eux disent que ces gants ne sont pas stériles, alors que tous les enquêtes affirment que les lits des malades sont toujours désinfectés dans l'intervalle de 2 jours et 62% des enquêtés ont affirmé que le trou à placenta à une ouverture aérienne à travers laquelle les mouches peuvent pénétrer à l'intérieur. Les analyses statistiques par le test de chi-deux montrent qu'il n'y a pas une différence statistiquement significative entre le processus de gestion des déchets et le sexe des enquêtés (p = 0,663 > 0, 05) ; mais aussi entre le niveau d'étude et le processus de gestion des déchets (p = 0,663 > 0, 05) ; mais qu’il y a une grande différence statistiquement significative entre la formation suivie et le processus de gestion des déchets (p = 0 < 0, 05) ;mais aussi entre l'ancienneté et le processus de gestion des déchets (p = 0 < 0, 05).
Abstracts
A study on the management of waste from healthcare activities in the Health Cure Establishment (HCE) of the Miti-Murhesa health zone was conducted during the period from April 1 to September 30, 2023; with the objectives of evaluating the level of knowledge of healthcare personnel in the management of healthcare activity waste in the health facilities of the Miti-Murhesa health zone and elucidate the methods of waste management of waste from healthcare rooms or patients in health facilities in the Miti-Murhesa health zone. To achieve this objective, a questionnaire survey was carried out among 72 subjects, including 54 members of the nursing staff and 18 members of the staff responsible for maintenance and hygiene activities within the Health Cure Establishment (HCE).The results obtained indicate that all respondents (100%) have already heard of healthcare waste and that they produce it; 66.7% produce both solid and liquid waste; 29.1% proceeds through sorting, recycling, storage, transport and incineration while 43.1% only stores this waste. In all structures there are bins where the waste is deposited during its production, 79.2% affirm that the waste produced constitutes risks, especially associated to cure infections; 91.2% of the subjects questioned say that it is the hygienists who are more exposed. According to 61.1% of the subjects surveyed, the bins are always closed and for some, 78.6% of whom, these bins are open all day; 70.4% of the subjects surveyed say that the waste management process is: collection-sorting-destruction; 70.9% of the subjects surveyed say that the elimination of waste is not complete and for 64% of them, waste not completely incinerated is put back into the hole with a cover. According to 54.2% of the subjects surveyed, the Health Cure Establishment (HCE) have the autoclave used for the sterilization of materials and 100% of the subjects surveyed confirm that there are materials reused in several patients. Collectors wear sterile gloves for protection according to 65% of respondents and 75% of them say that these gloves are not sterile, while all surveys affirm that the beds of patients are always disinfected within 2 days and 62% of respondents said that the placenta hole has an air opening through which flies can enter. Statistical analyzes using the chi-square test show that there is not a statistically significant difference between the waste management process and the sex of the respondents (p = 0.663 > 0.05); but also between the level of study and the waste management process (p = 0.663 > 0.05); but that there is a large statistically significant difference between the training followed and the waste management process (p = 0 < 0.05); but also between seniority and the waste management process (p = 0 < 0.05).