De l’essaie de résolution à la cristallisation des conflits entre l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature et les terriens au secteur nord du Parc National des Virunga au Nord-Kivu en RD Congo
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Résumé
Résumé
Le Parc National des Virunga (PNVi) créé le 21 Avril 1925 à l'Est de République Démocratique du Congo (RD Congo) sous l’appellation du Parc National Albert (PNA) est victime d’un conflit de contestation des limites dans sa partie nord plus précisément au quartier « Congo ya Sika » dans la localité de Kasindi-Lubiriha qui s’est accentué depuis les années 2001 suite aux revendications datant des années 1935. La méthodologique de cette étude s’est appuyée aux exploitations des documentations sur la thématique, les écrits et résultats des chercheurs précédents, les archives judiciaires, des entretiens avec des informateurs clés (leaders communautaires) et quelques représentants de deux parties protagonistes. La population locale a construit dans ce quartier que l’ICCN réclame faisant partie de l’aire protégée qu’elle considère escroqué par les autorités belges en 1934 lors de l’enquête de terre vacante pour l’extension du Parc pendant qu’elle était déjà évacuer de la zone suite à la maladie du sommeil. L’objectif de cet article est d’essayer d’analyser les initiatives entreprises pour tenter de trouver la solution à ce problème, les raisons des échecs et voir comment proposer des stratégies pouvant conduire à une solution définitive. La mauvaise volonté de comprendre les textes et les différentes cartes géographiques délimitant ou clarifient cette partie du Parc, le recours aux juridictions, des imbroglios au niveau politique, l’utilisation de force, de monnayage de certains services, des rapports des commissions contestées, constituent les sérieux problèmes qui cristallise le conflit.
Abstract
The Virunga National Park (PNVi) created on April 21, 1925 in the East of the Democratic Republic of Congo (DRC) under the name of Albert National Park (PNA), is victim of a conflict contesting the limits in its north part more precisely to the “Congo ya Sika” quarter in the locality of Kasindi-Lubiriha which has increased since 2001 following demands dating from 1935. The methodology of this study was based on the use of documentation on the theme, the writings and results of previous researchers, judicial archives, interviews with key informants (community leaders) and some representatives of the two protagonist parties. The local population built in this area which the ICCN claims was part of the protected area which it considers cheated by the Belgian authorities in 1934 during the investigation of vacant land for the extension of the Park while it was already evacuated from the area following sleeping sickness. The purpose of this article is to try to analyze the initiatives undertaken, to try to find the solution to this problem, the reasons for the failures and to see how to propose strategies that could lead to a definitive solution. Errors in recourse to the courts, imbroglios at the political level, recourse to the use of force, monetization of certain services, reports from contested commissions, constitute the serious problems that this sector of the Park is going through. The refusal to understand the texts and interpret the different geographical maps which demarcate or clarify this part of the Park accentuates the level of distrust between the protagonist parties. Even the consensual limits between the ICCN and community leaders are not accepted by all the parties, reducing the chance to find a permanent solution of these conflicts. On the order side, they crystallize more.