Catégories modernes des refugiés en Droit International
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Résumé
Résumé
Il n’est pas moins vrai que le passé tel que connu n’est jamais révolu. Il est toujours d’actualité comme continuité discontinue. Et
comme tel, ce passé contient des enseignements par lesquels le présent se comprend et se construit à travers des corrections, des adaptations et surtout des initiatives nouvelles et courageuses pour vivre mieux l’actuelle mondialisation. Il faut, bien sûr, être attentif à l’ambivalence de la mondialisation et de ses conséquences immédiates ou tardives, être prêt à répondre aussi aux défis qu’elle implique pour les affronter de manière responsable. La meilleure mondialisation doit être celle de la solidarité qui revêt la forme d’aide internationale à gérer de manière responsable par souci du bien commun. L’attention à l’homme concret est plus
qu’une nécessité aujourd’hui dans cette nation en décomposition et en crise multidimensionnelle. Les transformations profondes survenues dans l’ordre des événements comme dans celui des idées obligent les spécialistes de droit des réfugiés à repenser leur matière dans son entier. La définition du statut international des réfugiés est vivement combattue, le droit international des refugiés est invité à prendre contact avec la réalité du temps. La convention du 28 juillet 1951 et le protocole du 31 janvier 1967 relatif au statut des réfugiés définissent le ‘réfugié’ en ces termes « …qui par suite d’évènements survenus avant le premier janvier 1951 et craignant avec raison d’être persécuté du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité, qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays, ou qui, si elle n’a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans
lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels événements, ne peut ou en raison de ladite crainte, ne veut retourner ». Des millions de personnes qui fuient leurs pays pour des raisons économiques, écologiques, sexuelles et d’autres se trouvent
aujourd’hui sans protection juridique internationale à cause de la définition du terme « réfugié » donné par l’article 1er de la Convention de Genève du 28 juillet 1951.
Abstract
It is no less true that the past as known is never over. It is still relevant today as a discontinuous continuity. And as such, this past contains teachings by which the present is understood and built, through corrections, adaptations and above all new and courageous initiatives to live better the current globalization. It is necessary, of courses, to be attentive to the ambivalence of globalization and its immediate or late consequences, to be ready to also respond to the challenges it entails in order to face them responsibly. The best globalization must be that of solidarity which takes the form of international aid to be managed responsibly for the common good. Attention to the concrete man is more than a necessity today in this decaying nation and in multidimensional crisis. The profound transformations that have occurred in order of events as well as in that of ideas force specialists in refugee law to rethink their subject in its entirety. The definition of the international status of refugee is strongly opposed; international refugee law is invited to make contact with the reality of the times. The convention of July 28, 1951 and the
protocol of January 31, 1997 relating to the status of refugees define ‘refugee’ in these terms “… who, as a result of events occurring before the first of January 1951 and fearing with good reason to be persecuted because of his race, his religion, his nationality, his belonging to a certain social groupor his political opinions, is outside the country of which he is a national, who cannot or, because of this fear; does not want to claim the protection of this country, or who, if she have no nationality and is outside the country in which she had her usual residence as a result of such events, cannot or because of said fear , does not want to return”. Millions of people who flee their countries for economic; ecological, sexual and other reasons are today without international legal protection because of the definition of the term “refugee” given by article 1 of the Geneva Convention of July 28, 1951.
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