Le droit à la paresse : pour un recouvrement de la positivité en droits de l’homme
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Résumé
Résumé
La réflexion sur les droits de l’homme, philosophique soit-elle ne reste pas sans importance à l’heure où l’entrée de l’individu comme sujet au même titre que les Etats en droit international est au centre des controverses et où la reconnaissance des droits naturels en droit international positif trouve écueil. C’est ainsi que nous avons au cours de cette étude cherché à faire ressusciter le débat sur la place de l’individu en mettant en confrontation Georges Scelle et Hans Kelsen et sur le renouvellement et l’adaptation du positivisme juridique qui doit évaluer le contenu de sa norme dans le droit naturel. S’agissant particulièrement de la positivité du droit à la paresse, il faut d’ors et déjà savoir que l’adaptation et le renouvellement du positivisme juridique passent par l’histoire. Cet article cherche à démontrer, à partir des sources philosophiques, bibliques et juridiques que le droit à la paresse, en tant que droit naturel, aurait dû être la référence d’abord dans la reconnaissance du droit au travail qui a eu essor dans l’esclavagisme, ensuite dans la positivité du droit au repos issu de la lutte ouvrière. Le droit au repos semble résulter philosophiquement du consensus entre le marxisme et le capitalisme.
Abstract
The reflexion on human rights, could it be philosophical, remains with importance in the era of individual insertion as a subject of international law at the same level as States, while controversial in the sense that recognising natural rights in international law is debated. Hence, during this study, the author seeks to revitalise the debate regarding the place of the individual in international law confronting Georges Scelle and Hans Kelsen on the renewal and adaptation of legal positivism which must assess the content of its norm in natural law. Regarding, particularly the positivity of the right to laziness, it needs to be known already that the adaptation and the renewal of legal positivism go throughout history. The paper tries to show, from philosophical, biblical and legal sources, that the right to laziness, as a natural right, should be the reference before the recognition of the right to work which evolved from slavery, after what, into legal positivism of the right to rest derived from the fight of workers. The right to rest seems to result philosophically from the consensus between Marxism and Capitalism.
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